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MORGANIA  LUNE LOUP

Le monde de l' horreur Gothique et du fantastique, du romantisme ténébreux et d' aventures... venez vous perdre dans les brumes du Royaume de MORGANIA !!! David DEKNUDT

LE CONCILE DE LA TOUR DU NORD : PARTIE I

Publié le 4 Août 2007 par lune.loup in CONTES DE L' ENTRE DEUX MONDES


 

LE CONCILE DE LA TOUR DU NORD





concile-du-nord-1.adrs.jpg

 

 

  Que "MAJA", la mère de la magie, soit avec vous !

 

 

        PARTIE 1

 

La "forêt d’ or" défilait immense et silencieuse sous les ailes du corbeau. Immobile et impénétrable, seuls quelques courants d’ air humide venaient caresser les plumes duveteuses de l’ oiseau noir, plumes longues et noires mariées à de discrètes flamèches bleues qui apparaissaient sporadiquement ! -  la magie était très puissante au coeur de ces bois.

 

Les sapins se succédaient de valons en vallées, ne laissant entrevoir que trop rarement crevasses obscures et clairières désolées.

 

Clairières ? Justement l’ une d’ entre elles capta au dernier moment  l’ attention du noir phoenix… Son vol trop long l’ avait emmené bien au delà de ce lieu, il poussa un petit croassement de dépit puis amorça sa descente après avoir négocié un virage parfait entre deux troncs séculaires .

 

L’ oiseau solitaire se posa sur une vieille branche moussue, puis tapa du bec celle – ci à la manière de tous les corvidés énervés !

 

L’ endroit était singulier !!! C’ est le moins que l’ on puisse dire !!! Et il se dégageait de ses occupants un pouvoir très ancien …

 

Le corbeau  du sorcier Honorius finit par se calmer, se pelotonna , plissa ses yeux perçants et écouta…

 

 

     PARTIE  2

 

« Viendra  t – "ELLE "? » demanda le célèbre troubadour et poête du nom de « TreiZe » ; «  Roanne » une fine créature aquatique aux écailles nimbées de lumière lui lança un regard évasif… "Qui sait...,  "les humain désertent les bibliothèques au profit d' une technologie excessive dont ils sont désormais trop dépendants, les jardins où jadis contes et légendes pullulaient sont à l' abandon et le petit peuple lassé a reprit le chemin vers les profondeurs du monde,  pas étonnant que les humains ne rêvent plus, pas étonnant qu' ils dépriment ensuite car leurs âmes sont desséchées et prisonnières de ces machines ; elles les étouffent ! Alors qui sait si, "ELLE", reviendra cette fois-ci encore . . .

 

"Sugi, la fourmiZ," Ambassadrice de la grande Reine de Nymphe, conversait avec un couple de « yell », des créatures pataudes et velues originaires des cavernes de cristal de la montagne de Cervernia.

Une jeune femme portant la robe sacrée des Astrologues, Jessica de Robtuna, s’ entretenait avec des Gnomes « cela fais très longtemps qu’ elle n’ est pas réapparue… je suis inquiète ! … c’ est long !!!)

 

Un vieux sorcier du nom d’ Honorius, récitait des incantations dans des langues inconnues en désignant la majestueuse TOUR DU NORD qui trônait telle l’ impératrice des bois au centre de la vaste clairière… « Fichtre !!! je suis épuisé !!! Je n’ ai plus de Mana pour ce soir mes amis !!!«   Le Mage s’ assit en tremblotant sur une vieille souche constellée de champignons couleur de feu. Un petit « Shingouzz » , natif du "Bois du Regret"  se précipita alors pour lui apporter gentiment un peu de soupe – aux – cailloux : le vieillard au regard bleu azur caressa la petite tête de l’ espiègle créature en la remerciant.

"ça ira toujours un peu mieux avec une bolée de ma souplette au fond du gosier, vieux sorcier !"

 

Orakle le Minotaure, était venus avec quelques chevaux célestes, il beuglait des ordres à un stagiaire hobbit "Rudy Rubicond" qui bien qu' efficace dans les tâches equestres, passait trop de temps à se nourrir d' après Orakle !

 

"B'en'Vander'yl-de- Perenchion," l' elfe noir,  astiquait son armure au coin d' un feu tout en surveillant d' un oeil attentif deux Troglodins bleus qui lorgnaient d' un peu trop près son appétissant rôti de squig. Lorsque cuit a point l' un d' eux voulu chaparder un morceau,  l' elfe leva une main et mima un signe cabalistique : l' effet fut immédiat ! L' infortuné Troglodin se retourna vers lui avec une bouche transformée en masse de tentacules rosâtre ! Ce qui déclencha l' hilarité générale dans ce coin du camp !

 

La magnifique forteresse ne réagissait pas aux incantations. La grande demeure de la "tisseuse de rêves" de  "Maja la mère de la magie semblait endormie… " Seule la clarté des étoiles donnait un semblant de vie à l’ édifice ;   elle ravivait les traînées d’ or qui  marbraient certaines pierres de la maçonnerie … mais révélait également des monolithes couverts de lierre tout proche.

 

Un cercle de pierre levées se dressait telle une couronne à la périphérie de la clairière, aucune créature vivante où morte n' aurait osée porter atteinte à une autre dans cette enceinte sacrée ; telle était la loi UNIQUE & ULTIME du lieu...

 

« Sieglind », la superbe Dragonne blanche venue des monts Cevernia, regardait avec compassion un petit orque des neiges qui suait mille gouttes. Tout en déployant avec lassitude ses ailes et en  étirant brusquement  sa longue queue elle faillit faire tomber à la renverse l’ homme encapuchonné à côté d' elle qui portait le nom d’ « Adûna Faël »...

 

Hé !!! Prenez garde ! Dame reptile !!! Lui cria l’ être mystérieux. « Oh ! pardon Messire, je ne vous avais pas vu !!! Mais pourquoi diable avez – vous la fâcheuse habitude de vous vêtir tous le temps de noir ? »

Le sombre Nazgûl « Adûna Faël » , répondit : « disons que c’ est une habitude que j’ ai gardé après avoir servi si longtemps sous le joug d’ un certain seigneur ténèbreux : SAURON !!! »

 

La Dragonne sembla frêmir lorsqu’ elle entendit ce nom abhorré de tous…

 

"sombres ou plaisants souvenirs ?!!!  Messire Adû ?"

 

La voix profonde et mélodieuse provenait de l’ ombre dense de l’ autre côté du feu de camps.

 

 

 

 

 

                            

         PARTIE  3

 

 

On ne discernait pour ainsi dire que deux yeux luisants -  vert émeraude – noyés dans une forme noire et massive…

 

« Adû » , sursauta légèrement et sembla esquisser un  sourire dans l’ obscurité de son capuchon. « Toujours une fine oreille qui traine quelque part !!! Hein ?! ; n’ est ce pas «  LUNE LOUP » ! Tout en se levant, il prit une grosse bûche de sa main gantée d' acier noir, qu’ il jeta négligemment au feu.

 

Les flammes faiblissantes du feu de camp regagnèrent en vigueur, un oeil exercé pouvait même y voir deux farfadets incandescents qui, enfin !,  purent étirer leurs longs membres dans les flammes montantes. 

 

A contre-coeur les ombres profondes de la nuit reculèrent…

 

La créature tapie jusqu’ alors dans les ténèbres eut un réflexe de recul ancestral lorsque le foyer se réveilla. Bien qu’ elle reconnaissait l’ extraordinaire confort qu’ apportait cet élément, un héritage ancestral lui dictait également de s’ en méfier ! 

 

C’ était un énorme loup gris de la taille d’ un … poney !!!

La lune brilla un peu plus et acheva de dévoiler  la créature.

 De son corps entier émanait un discret halo de brumes qui trahissait les origines surnaturelles du sombre gardien d’ un monde spectral nommé « MORGANIA ».

Ses pattes puissantes étaient aussi larges que la tête d’ un homme adulte, une épaisse fourrure aux reflets argentés luisait faiblement sous la clarté lunaire. De son énorme tête lupine cascadait de longs poils gris sombre dans un désordre total, telle une crinière.

Les deux orbes verts , ses yeux, pétillaient d’ intelligence et de savoir… ses oreilles bougeaient de temps à autre … à l’ affût du moindre son.

 

Le grand loup gris sembla sourire lui aussi lorsqu’ il ouvrit sa large gueule… Il maintint celle – ci ouverte, un peu plus longtemps que d’ habitude, comme pour montrer ses crocs !

 

Sous la lumière vacillante du feu de bois, ils ressemblaient à des sabres d’ ivoire, les quelques gouttes de salive qui y persistait, lançaient leurs reflets pourpre comme pour répondre aux flammes dansantes…  A moins que l' éclat couleur rubis de ce fluide ne soit que l' ultime témoignage du dernier repas de la sombre bête du royaume des brumes...

 

« Il faudrait que je pense à te mettre une muselière, mon "Ami "! » lui lança « Adû » sur le ton de la provocation !!!

 

« Essayes ! , essayes donc !!!, j’ aurai tôt fait de réduire en lambeaux le linceul putride qui te sers de peau, MORT VIVANT !!! » Gronda « LUNE LOUP » , sa silhouette pourtant déjà massive se faisant encore plus impressionnante en écho à sa menace.

 

Cet échange acide eut pour effet de sortir de leur torpeur deux gigantesques revenants en armures de plates noires ornées de pointes : ATTILA FATUM et FATAMESCH BÔRH.

Les deux zombies avancèrent de leurs pas saccadés vers le feu. A travers les fentes de leurs heaumes leurs yeux fixes et froids brûlaient d' un éclat cruel. Rivés sur le Loup-démon; ils avançaient , faisant grincer les articulations rouillées de leurs cercueils d' acier. Ils levèrent bien haut leurs claymores, promettant une fin rapide au loup géant qui avait osé provoquer leur maître. LUNE LOUP les contemplaient une lueur malicieuse dans ces yeux d' émeraude constellés d' or. Les zombies levèrent très haut leurs épées antiques et avant qu 'ils ne purent les abattrent... ils furent entourrés d' un ouragan assourdissant de flammes violettes qui déchiquetèrent leurs armures, leurs corps, leurs âmes... 

Telle était la punition de l' endroit, pour avoir tenté de violer la loi UNIQUE & ULTIME !

 

"Hé !!! Cé pas bientôt fini c’ bordel !!! HIC !!!  Hé, Loulou !!! Hé, Adounapelle !!! HIC !!! Z’ avez pas vus kian as ki DoOOoormmeuhhh !!! Hic, Hic, HICCC !!! "

 

“Zordar”  le barbare tentait tant bien que mal de se dégager des corps à demi nus de la demi-douzaine de jolies amazones qui s’ étaient endormies sur lui…

Le sympathique barbare était ivre mort !!! Il fit quelques pas et s’ effondra sur cinq nains assoupis !!! (concert de jurons !!!!)

 

Lune loup et Adû échangèrent des regards amusés ! "ça marche à tout les coups avec tes zombies "grogna un LUNE LOUP hilare !!!!

"Je reconnais que certains morts vivants ne sont pas très subtils ! répliqua Adû "mais là quand même tu exagères LUNE LOUP ! "

Les deux créatures de l’ ombre croisaient fer et croc plus par amusement que par défis.

Ils aimaient à rappeler à l’ assemblée leurs origines, et distiller ainsi une aura de peur,  mais parfois leur nature trouble et chaotique les amenaient à  « combattre le mal par le mal » !  Leurs rares  "amis", ne prêtaient même plus attention à leurs escarmouches incessantes !!! Pour l’ heure, « Adû » caressait de ses doigts décharnés le pommeau terni de son épée en affichant un sourire sinistre et dépité, tandis que de  « LUNE LOUP »  montait un grognement sourd alors qu’ il était occupé à creuser de ses terribles griffes d’ ébène l’ humus du tapis forestier pour y ensevelir les restes fumants des deux chevaliers noirs…  "ça en fait quand même deux de moins au monde !" pensa t- il avec joie !

 

 

 

                                         

 

 

                                                                 PARTIE  4

 

 

Au bout d’ un moment une main fine d' ébène se posa sur l’ échine du grand loup, ce qui eu pour effet de calmer progressivement sa sauvagerie. C’ était celle d’ une Elfe Noire prénommée « Domigh drah fundis»…  Tout en remettant en place l' hideuse araignée géante qui servait de diadème à sa volumineuse crinière blanche, ses yeux grenat se levèrent vers les cieux piqués d' étoiles scintillantes.

 

« REGARDEZ !!! REGARDEZ TOUS MES AMIS !!! » dit – elle

 

Une étoile filante,  dont la queue ressemblait  à celle d' une sirène stellaire,  se dessinait au dessus des sombres frondaisons de la Forêt d’ Or… Le corps celeste traversa le ciel nocturne et s’ engouffra dans une fenêtre ouverte au sommet de la TOUR DU NORD en déversant sur le campement une pluie d’ étincelles et une  agréable odeur de… muguet sauvage !!!

 

Le fier paladin Sir « Len Janak », encore revêtu de sa lourde armure frappée du célèbre phoenix d'or de la ville de Fière-tour, suivait des yeux la douce lueur qui descendait étage par étage…

«Dame  Liliflore », une gentille sorcière blanche, native des collines des barbes fleuries, fit un clin d’ œil entendu à la majestueuse Dragonne qui époussetait les dernières étincelles tombées sur sa cuirasse aux écailles d' airain.

Les "Pieuvrons - siamois" « Bool » et « Kikojo », surpris,  laissèrent tomber leurs pinceaux …(leurs œuvres profitants de la diversion pour quitter en catimini leurs toiles fixées sur les chevalets des deux artistes !!!)

 

La lueur arrivée au rez de chaussée de la tour brillait d’ un éclat encore plus soutenu. Elle était parfaitement visible autour du chambranle de la porte de chêne garnie de délicates ferrures. L' ombre - portée donnant des expressions de vie aux visages des majestueuses gargouilles de pierre qui ornaient le seuil.

 

Tous étaient captivés par le spectacle – même Zordar le barbare et ses amazones, qui finalement parvenaient à suivre les événements de leurs yeux vitreux !!!

 

La porte s’ ouvrit silencieusement. Sur le seuil de La tour du nord se découpait la silhouette de « Maja » - la mère de toute magie ! vêtue de sa robe tissée de fils d’ argent et nimbée de  poussières d’ étoiles - des - rêves.

 

La princesse elfique s’ adressa à l’ assemblée : « Je suis de retour mes Amis… » dit – elle en s’ excusant presque de sa jolie voix timide. « Je suis de retour… pour toujours !!! »

 

La foule poussa alors des cris d’ allégresses et de joie ! Il y eu beaucoup de larmes de bonheur ! (Mais de douleur aussi ! quand Zordar – ému – piétina par mégarde la cantine des gobelins des marais de Môrvâh…) Il y eu… quelques évanouissements aussi … (n’ insistez pas, voyons ! j’ ai  promis de taire les noms !!!)

 

La forêt d’ or résonna longtemps cette nuit là des hurlements victorieux du terrible grand loup et le ciel se rappella jusqu' à l' aurore des traits de feu du dragon ! La forêt toute entière fut emplie de la joyeuse musique folk des elfes accompagnée des cris de bonheur des amis retrouvés !

 

« Maja », la mère de la magie, était de retour ! Et tous ces ambassadeurs et émissaires réunis  en cette clairière , venus de tant de royaumes lointains, avaient mis de côté pour l' occasion leurs rancunes et différents, toutes ces créatures  ne souhaitaient qu’ une chose : que son reigne dure encore, encore et ENCORE !!!  Afin que cette magie retrouvée inspire les enfants des hommes ; et que d' autres rêves repoussent encore plus loin les frontières de l' imaginaire.

 

La sage Roanne débattit très longtemps avec le sorcier Honorius cette nuit là : "... tu sais ce qui tue les héros des livres ce n' est pas le dernier mot du dernier paragraphe d' une histoire..., je crois que c' est tout simplement la poussière  !

Hein ? la poussière! !! fit Honorius incrédule.

 "Oui, tu vois ..., car cette poussière voudrait dire que ce livre n' est plus lu, donc que ses personnages et héros n' existent pas..., n' existeront plus...

 

Roanne se tut.

Le vieux sorcier se fit pensif, ses rides au front ,plus profondes, signe manifeste d' intenses reflexions ... Il faudrait qu' il s' entretienne sur cette question épineuse  rapidemment avec "Allaster Chasse-lune", le grand Archimage.

 

 

 

                                                   ****************

 

Le jeune homme se réveilla en sueur. Quel rêve étrange !!! Il lui semblait entendre encore les échos de la fête improvisée des peuples des songes…

 

Il se leva, mis ses lunettes, et regarda son radio – réveil : « 03 h 00 »

 

« L ‘ heure des démons !!! » se dit – il en plaisantant.

 

 

Il regarda l’ écran vide son ordinateur éteint. 

Comme un écho venu du passé des bribes de paroles remontèrent du tréfond de sa mémoire  : "Maja, la mère de toute magie..Lune loup...Les humains...leurs âmes sont desséchées et prisonnières de ces machines ; ...elles les étouffent !... poussières..."

 

D' une main encore malhabile, les yeux gonflés de sommeil, le jeune David, alluma sa lampe de chevet, s' assit en tailleur, prit un bloc de papier et un stylo, rassembla ses souvenirs, et commença à écrire...

 

 

                                                             ***********************************************

 

Face à sa fenêtre, perché sur une haute branche, un corbeau au plumage étrange l’ épiait en « souriant » de tout son bec !!!

 

 

 

                                                      FIN ... ?

 

 

                                              

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L
<br /> <br /> Bonsoir cher voyageur (se) !<br /> <br /> <br /> Un grand merci d' avoir eu la patience de lire mes écrits, je sais que lire de tels histoires sur un écran d' ordi n' est pas chose aisé ! (hé hé !!!)<br /> <br /> <br /> Oui tu as mis le doigt sur un sujet que je trouve essentiel : lié le texte à l' image ! Aussi bien par des dessins que par de la vidéo (mon dernier court métrage en date s' appelle "Corbeline",<br /> il est d' ailleur sur ce blog ! Alors si le coeur tant dis, vas - y ! la scéance est gratuite !!! lol<br /> <br /> <br /> Un grand merci pour tes encouragements ! Je vais persévérer, promis !!!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Cordialement,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> LUNE LOUP<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> J'aime ce comte, il est vraiment bien. Mais ce que j'apprécie beaucoup dans votre blog c'est votre manière de l'illustrer car certains dessins soint vraiment bien, il faut, a mon sens, continuer<br /> dans cette voie, il a des illustrations vraiment bien!<br /> <br /> <br /> <br />
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